Nous poursuivons notre remontée du Nicaragua pour rejoindre la ville de Leon, qui doit une grande partie de son attractivité à sa proximité avec de nombreux volcans.
Alors que nous pensions que certains bus faisaient le trajet direct entre Masaya et Leon, nous sommes obligés de faire un stop à Managua, la capitale du Nicaragua, pour changer de bus. Une fois à Managua, que nous avons rejoint en moins d’une heure, il nous faut aller à un autre terminal de bus, situé de l’autre côté de la ville. Le bus est archi-bondé mais l’avantage d’avoir nos gros sacs et que l’on nous fait assoir rapidement pour libérer de la place debout et entasser encore plus de monde! Nous faisons le tour de la ville, d’un immense marché et n’arrivons pas vraiment à savoir où nous sommes quand notre chauffeur nous indique que nous devons descendre au prochain arrêt. Et manque de bol, c’est à ce même moment qu’un déluge s’abat sur la ville! En quelques minutes les rues sont remplies d’eau et nous courons nous abriter dans un petit magasin d’électroménager. L’intensité de la pluie diminuant, nous rejoignons la gare de bus à pied; cette dernière n’étant finalement pas si proche que ça de l’arrêt de bus… Nous montons rapidement dans un bus en direction de Leon avant que la pluie ne reprenne. Nous ne sommes pas encore sortis de Managua que le bus s’arrête net. Le chauffeur et les deux assistants sortent avec des outils. Visiblement nous avons un problème au niveau du moteur. Heureusement, la panne est assez vite réparée et nous pouvons reprendre notre route. Comme toujours au Nicaragua, le bus s’arrête tous les 30 secondes pour faire descendre ou monter un passager. La pluie s’intensifie par moment et le chauffeur roule comme un dingue. Nous sommes secoués et serrés comme des sardines! Nous arrivons toutefois entier à Leon, la pluie a cessé, tout va bien! Après un petit arrêt déjeuner, nous partons à la recherche des hôtels que j’ai repéré sur internet la veille. Impossible de trouver les deux adresses, nous faisons les rues dans un sens puis dans l’autre, nous demandons aux habitants qui nous envoient l’un à gauche, l’autre à droite… Bref personne ne semble connaître ces 2 hôtels. Après un looooonnnnnggggg moment nous trouvons un vigile qui nous indique ENFIN l’un des deux. Nous le trouvons, une femme nous montre la chambre, sans salle de bains, et nous dit qu’ils ont un autre hôtel un peu plus loin avec des chambres avec salle de bain. Elle nous y emmène. Nous nous demandons encore ce qui se passe dans la tête de certaines personnes lorsqu’elles laissent des avis sur Internet. L’hôtel qui était censé être « trop super » est en fait un genre de squat assez sombre pas vraiment bon marché! Nous déclinons l’offre et décidons de chercher autre chose. Etant passé devant un petit hôtel non loin de là, nous décidons d’aller le voir. Il s’agit d’une petite adresse familiale qui nous ira très bien pour les quelques nuits que nous souhaitons passer à Leon. Nous pouvons enfin poser nos sacs en fin d’après-midi. Nous faisons un petit tour près de notre hôtel et finissons la journée dans un petit resto-bar très sympa.
Le lendemain matin, nous partons à la découverte de la ville qui possède quelques jolis bâtiments et marchés. Nous débutons par le marché San Juan, un petit marché vraiment animé où l’on trouve de tour. C’est l’occasion pour Marion de faire quelques portraits de locaux qui s’y livrent avec grand plaisir ! Certains demandent même d’ailleurs d’eux-même à être pris en photo.
quelques portraits
marché San Juan
Notre parcours se poursuit avec la visite des églises San Juan et El Calvario avant de rejoindre le marché central. Un peu moins typique et photogénique, ce marché est en revanche l’endroit où les habitants peuvent absolument tout acheter (du kilo de tomates à un nouveau matelas). Nous poursuivons la visite avec le centre de la ville, la basilique Asuncion, la plus grande d’Amérique Centrale, le parc central, entouré notamment par le collège, de style gothique, La Asuncion. Légèrement déçus par ce qui devait être l’église la plus photogénique de la ville, l’église San Sebastian qui a été détruite en 1979 est maintenant recouverte par des tôles, nous passons ensuite par le théâtre de la ville, les églises La Merced et La Recoleccion. La visite de la ville est assez rapide dans la mesure où nous ne visitons pas les musées mais reste agréable.
Iglesia El Calvario
Cathedrale de la Asuncion
Collège La Asuncion
Iglesia de la Recoleccion
les murs marqués de l’histoire de la ville
Nous partons ensuite à la recherche d’informations pour l’ascension des volcans Telica et Cerro Negro, tous deux situés à proximité de Leon. Pour le premier, il faut au minimum 4 personnes pour l’ascension et en ce moment, ce n’est pas gagné car il y a peu de touristes. Même chose pour le Cerro Negro mais la seconde agence visitée est plus optimiste pour le nombre de présents. Nous décidons donc de nous inscrire pour l’ascension du Cerro Negro, l’un des plus jeunes volcans au monde. L’attraction phare de ce volcan est sa descente qui s’effectue sur des genres de planches en bois! Après avoir assisté depuis notre hôtel à la cuisante défaite de l’équipe de France de rugby, nous passons le reste de l’après-midi à la recherche d’une nouvelle paire de chaussures pour moi, les miennes étant totalement HS (les deux semelles se décollent, la toile est arrachée à plusieurs endroits, …). Finalement nous rentrons bredouille à l’hôtel et il faudra que je fasse avec mes anciennes pour demain.
Aujourd’hui, nous prenons le chemin du volcan Cerre Negro avec l’agence Quetzaltrekkers. Nous sommes 6 plus notre guide à partir à bord d’une camionnette pour le pied du volcan. L’ascension de ce volcan n’est vraiment pas difficile. Notre guide nous donne notre « snowboard » et un sac contenant notre combinaison de descente et de l’eau, et marchons pendant environ 45 minutes pour atteindre le sommet du volcan. Les différentes vues auxquelles nous avons le droit sont magnifiques. Il y a les deux cratères du volcan, des fumerolles de souffre, la coloration de la pierre par ces mêmes fumerolles, le reste de la roche totalement noire du volcan puis la vue du sommet sur la chaîne de volcans Maribios. Nous avons également vu sur le Telica, le San Cristobal (le plus haut volcan du Nicaragua) mais également sur d’autres volcans moins connus.
au pied du Cerro Negro
l’un des deux cratères du volcan
le second cratère du Cerro Negro
la chaine de volcans Maribios
Après quelques clichés au sommet, il est temps de découvrir la descente qui nous attend. Une pente vraiment raide, elle a d’ailleurs servi au recordmen de vitesse de VTT pour atteindre plus de 170 km/h !!! Nous ouvrons nos sacs et prenons connaissance de tout notre attirail : une combinaison en jeans, une paire de gants épais et des lunettes. Nous avons vraiment chouette allure mais la tenue est vraiment utile pour ne pas nous faire mal. Assis sur notre planche en bois nous dévalons la descente à vive allure! Il est assez difficile de freiner et j’aurai même le droit à une petite chute lors de la première descente. Nous trouvons le concept assez sympa et marrant. Après avoir dit non, je signe finalement pour une seconde descente en compagnie de deux autres personnes du groupe.
notre équipement au départ de l’ascension
la tenue avant la descente
au second plan, la descente que Marion vient de faire
De retour à Leon en fin de journée, nous décidons finalement de ne pas faire l’ascension du volcan Telica car le prix proposé est plus cher qu’annoncé (car nous ne sommes que 3 au lieu des 4 personnes demandées) et que nous sommes un peu fatigués pour faire cette nouvelle ascension dès le lendemain. Dans l’après-midi, j’ai le temps d’apporter mes chaussures à un cordonnier conseillé par notre hôtel.
Le lendemain matin, avant de prendre la route de Las Peñitas, je vais les récupérer et le travail est vraiment excellent : les semelles sont recousues et le textile est collé aux endroits où cela était possible. Pour moins de 1€, cela tiendra bien jusque la fin de notre tour du monde !
Les astuces de M & R
- bus de Masaya à Leon : il n’existe pas de bus direct et le trajet se fait donc en 3 étapes :
- bus de Masaya à Managua : les bus partent en permanence de la station de bus de Masaya pour rejoindre le terminal Roberto Huembes. Le prix du trajet est de 15 C$ par personne pour environ 45 minutes.
- bus entre le terminal Roberto Huembes et le terminal Israel Lewites à Managua : nous avons pris un bus en face du terminal Roberto Huembes, qui nous a déposé à un bon kilomètre du terminal. Sinon, le numéro du bus qui fait vraiment ce trajet semble être le 110. Le trajet coûte 4 C$ par personne mais nous avons mis près d’1h !
- bus de Managua à Leon : il y a plusieurs bus qui vont ou passent par Leon. Demandez bien avant si ils vont au terminal de Leon. Notre trajet a duré environ 2h-2h30 et a couté 38 C$ par personne.
- logement à Leon : nous avons logé à l’Hostal Leon de Ojo, situé deux pâtés de maison au Nord de l’église San Juan. Nous avons payé 400 C$ par nuit pour une chambre avec salle de bains.
- agence pour l’ascension du Cerro Negro : nous sommes passés par Quetzaltrekkers qui reverse ses bénéfices à des associations locales et fonctionne avec des bénévoles. Nous avons payé 810 C$ par personne (taux plus intéressant que les 30 USD demandés). Ce prix comprenait une bouteille d’eau purifiée, le transport, l’entrée au site, la planche en bois, les affaires pour la descente, un en-cas, le déjeuner et le guide.
Où se trouve Leon ?
un peu la mission pour se rendre dans la ville!
Bon par contre je suis déçue qu’il n’y ai pas une vidéo de votre descente!!
Sexy la combi en jeans !! 😉
T’as vu ça ! Mais elle était bien utile !
Ohhhhh moi aussi je veux faire une descente comme ça! !!!
Oui mais attention, c’était bien plus pentu qu’une piste de ski 😉 mais bon assis ça allait quand même!!!