Dernière étape de notre séjour au Cambodge et non des moindres…nous partons dans la campagne ou plutôt la jungle cambodgienne passer du bon temps avec les éléphants!!!!
Après un passage express à Phnom Penh pour récupérer nos passeports laissés il y a une dizaine de jours (le temps pour notre intermédiaire de se charger de nos prochains visas vietnamien et chinois) nous « filons » en direction de l’est du pays. Bon oui, filons est un bien grand mot compte tenu de la qualité rustique des transports locaux… mais nous arrivons sans encombre dans la petite ville de Sen Monorom située dans la région du Mondulkiri au nord-est du Cambodge, près de la frontière vietnamienne.
Nous marchons une petite demi-heure pour rejoindre la guest house tenue par Mister Tree et sa famille. M. Tree est responsable du Mondulkiri Project (http://www.mondulkiriproject.org), une association par laquelle nous passerons pour notre séjour dans la jungle à la rencontre des éléphants.
Car oui…après notre échec dans le parc de Khao Yai (cliquez ici pour relire notre article) dans lequel nous n’avons malheureusement pas eu la chance de voir des éléphants, l’idée d’admirer en liberté ces géants me trottait toujours dans la tête. Après quelques recherches sur internet, nous avons trouvé une alternative via Mondulkiri Project et ce fameux Mister Tree (trop cool son nom…c’est un fervant défenseur des animaux et de la jungle et il s’appelle Mister Tree! Ils sont forts ces cambodgiens! ). Ce jeune centre créé en janvier 2014 accueille déjà 2 éléphants (Princess et Sophy). L’idée de Mister Tree : récupérer des éléphants exploités par leurs propriétaires (qui les utilisent pour travailler, transporter des touristes, etc.) et leur permettre de vivre des jours heureux dans la jungle en payant en contre partie une indémnité à leurs propriétaires. Au Mondulkiri Project donc, les balades à dos d’éléphants sont bannies. L’idée est simplement de partager un moment privilégié avec eux au milieu de leur élément naturel : la jungle. Les éléphants étant domestiqués (car appartenant avant à des paysans, …), ils ont l’habitude de l’homme et nous pouvons les approcher sans problème (sans peur d’être chargés !). Le but du projet est aussi d’aider les populations les plus pauvres de la région, en leur donnant un accès gratuit aux soins et du travail au sein du projet.
Aucune barrière ne délimite le territoire des éléphants dans la jungle, mais la visite quotidienne de petits groupes de visiteurs comme nous, chargés d’une quinzaine de bananes chacun, les incite certainement à ne pas trop s’éloigner…De plus, un cornac veille sur elles 24h/24, depuis son hamac.
Nous avons choisi l’option 2 jours/1 nuit pour profiter au mieux des la nature qui nous entoure. La première matinée fût donc consacrée à la recherche et à la découverte de Sophy et Princess, chargés de nos bananes ! Princess, un brin fainéante aime qu’on lui les mette directement dans la bouche, quant à Sophy, la chapardeuse, elle aime les attraper avec sa trompe et se débrouiller.
Après la copieuse pause déjeuner, nous partons faire une petite balade dans la jungle jusqu’à une rivière où nous nous baignons avec Princess. Sophy, pudique, n’aime pas prendre son bain accompagnée. Nous l’observerons donc plus tard seule dans la rivière.
En fin d’après-midi, retour au camp où nous passerons la nuit dans des hamacs. Quelle chouette expérience! Après plusieurs minutes à s’installer, se tourner, mettre sa couverture, fermer sa moustiquaire, réouvrir sa moustiquaire parce que l’on n’arrive pas à respirer (il ne faut pas être clostrophobe!), la refermer, rigoler… notre petit groupe s’endort bercé par le chant des insectes…
Le lendemain matin, départ pour une journée de marche. Un trek d’une vingtaine de kilomètres nous attend. Au programme: beaucoup de sueurs, des montées, des descentes… mais aussi des cascades, des cours d’eau, des rivières à traverser. Bref, c’était vraiment chouette !!!
Après ces deux jours incroyables, nous rentrons à la guest house préparer notre passage au Vietnam et nos retrouvailles ave maman et JM!!!!!! Nous quittons Maïté (qui part en Thaïlande) et Katia (qui continue vers le Laos). Des aurevoirs difficiles après plusieurs semaines de voyage ensemble…
Les astuces de M & R
- pour rejoindre Sen Monorom depuis Phnom Penh : il existe un bus local qui réalise le trajet en 11h pour 9$ par personne avec un départ à 8h30 mais également des mini-bus assez récents qui font le trajet en 5h pour 11$. Nous avons choisi la seconde option et pour une fois les horaires ont été respectés!
- pour se loger à Sen Monorom : nous avons été dans au Tree Lodge, géré par … Mr Tree bien sûr! Le cadre est vraiment joli et nous avons eu des bungalows pour 4 pour 12$. L’hôtel est un peu loin du centre (environ 20 min à pied) mais il vaut le coup!
- pour se balader avec les éléphants : il existe plusieurs projets à Sen Monorom. Nous avions choisi Mondulkiri Project sur internet avant de venir sur place. Nous ne pouvons pas certifier les engagements évoqués par Mr Tree (aide aux familles les plus pauvres, arrêt de la déforestation,…) mais il en va de même pour les autres projets. Les éléphants nous ont semblé en bonne santé, les employés assez heureux. Le seul petit bémol était l’état de déforestation de la jungle… même si nous n’avons pas pu savoir si il s’agissait d’un territoire du Mondulkiri Project. Nous avons payé 70$/personne pour les deux jours (hébergement, repas, rencontre avec les éléphants et trek dans la jungle compris).
Où se trouve Sen Monorom ?
Janvier 2017. Nous avions (6 personnes) réservé une journée avec M. Tree pour aller voir vivre les éléphants. M.Tree était venu avec un pick up où 6 clients étaient déjà à l’intérieur du véhicule. Il pleuvait et M. Tree nous demandait de nous installer accroupis à l’arrière sans siège et sous la pluie. Nous avions alors refusé et M. Tree n’a pas voulu proposer une autre solution.
Bonjour,
C’est noté pour votre avis. En effet, le transport s’était fait aussi dans la benne du pick up, même si le trajet n’est pas très long.
Sans vouloir entrer dans une polémique, il aurait aussi plu dans la jungle sans possibilité d’être abrité, dans votre cas.
En tout cas, notre avis pour M. Tree était totalement désintéressé car nous rappelons donner uniquement notre sentiment, sans d’ailleurs que les prestataires soient au courant
Ah mais c’est fou ça, ils font tous le même circuit ou quoi ? Je reconnais la cascade et le village, et pourtant je ne suis pas partie avec Mondulkiri Project. Des touristes m’ont dit du bien aussi de ce projet, mais quelques critiques de la part du chef Bunong qui nous faisait le tour. Difficile de faire son choix en tous cas. J’ai essayé de présenter 2 expériences vécues différentes sur Sen Monorom, pour comparer et apporter plus d’information sur le contexte. Si ça vous intéresse, je vous laisse lire l’article suivant : http://visionsdailleurs.com/comment-choisir-parmi-circuits-trek-elephants-sen-monorom
Je n’avais jamais entendu parler de ce lieu, ça à l’air pas mal du tout en effet!
Ca donne envie d’y retourner tout de suite. Merci pour ce récit qui nous rappel de super souvenir au Cambodge 🙂
Très « chouette « ces photos ! Quelle chance vous avez eu de vivre cela !
Sacré monsieur Tree et ses jeux de mots pourris 😉
Au fait, j’avais oublié de vous dire que dans le mini bus que j’ai pris le lendemain, les deux allemandes qui passaient la frontière vers le Vietnam étaient avec moi. Donc on aurait pu être ensemble encore qq heures si vous l’aviez pris via l’auberge. mais vous avez bien fait de prendre « le gros bus » car notre mini bus était vraiment POURRI. ça a été horrible tout le trajet…
Gros bisouxx à vous 2